On ne saurait dire si c’est la couleur rouge qui attire le regard, cette ambiance feutrée, ou bien tous ces produits d’exception les uns à côtés des autres, mais notre curiosité est piquée au vif ! Bienvenue à l’épicerie fine Rive Gauche, ouverte en 1999 par Nathalie et Pascal Mièvre. Chaque jour, ce sont près d’une vingtaine de nationalités qui franchissent les portes du magasin, à la recherche d’une trouvaille parmi la grande variété de produits présente. Des produits forts en caractère, en goût et dôtés d’une vraie identité.
Je n’ai pas choisi cette voie, c’est elle qui m’a choisie !
Pascal Mièvre a baigné dans une culture alimentaire riche, de par son père savoyard et de par sa mère Pied-Noire, qui lui ont transmis ce goût pour la cuisine et les bons produits. Son grand-père était le plus gros torréfacteur d’Algérie et tenait une boutique d’épices, des influences que sa mère lui a fait partager tout au long de son enfance.
J’ai la chance d’avoir une maman qui m’a appris la cuisine et qui m’a notamment transmis les recettes familiales.
Originaire d’Annecy, Pascal commence à travailler dans des supermarchés l’été, dès l’âge de 14 ans. Une première expérience qui scellera définitivement sa voie dans l’alimentaire. C’est cette approche avec les produits mais surtout ce contact avec la clientèle qui l’ont conforté dans son choix.
J’ai besoin de vivre le produit.
À 18 ans, il monte sur Paris et dirige son premier supermarché à l’âge de 20 ans. Au fil des ans, après avoir travaillé dans la cuisine, il devient gérant de sept magasins alimentaires. Une expérience de dix années qui lui a permis d’appréhender le métier et les produits sous tous leurs aspects. Mais son aventure commence réellement en 1999, lorsqu’il achète avec sa femme Nathalie la plus ancienne boutique du quartier. L’Épicerie fine Rive Gauche est née.
On voulait apporter quelque chose de nouveau au quartier et être complémentaires avec les autres commerçants existants.
Neuf mois durant, tel « un quatrième bébé » pour le couple, ils recherchent des produits d’exception, agrandissent leur gamme au fil de rencontres, de voyages et de salons, pour finalement arriver aujourd’hui à proposer 2000 références de produits avec près de 200 fournisseurs.
C’était mon éducation professionnelle de proposer toute une gamme avec une grande variété de choix.
On trouvera donc au sein des produits proposés une grande variété d’épices dont seize de curry, mais aussi une douzaine de poivres différents, comme le poivre sauvage de Madagascar ou le poivre de Timut népalais. Que ce soit des huiles, des vinaigres, des condiments, des conserves, des vins, ou du sucré/salé, Pascal et Nathalie sont là pour aiguiller chaque client qui passe la porte.
Je peux vous raconter l’histoire de chaque produit, de sa fabrication, du producteur qui le fait.
Pascal veut avant tout mettre en valeur ses produits et s’assure régulièrement que le goût est toujours au rendez-vous.
Petit détour par les rayons, l’occasion de découvrir le célèbre poivre de Timut du Népal, qui a un goût de pamplemousse rose.
-De la Fleur de sel de la baie de Bourgneuf, produite par Thierry Odéon, qui travaille seul les huîtres en hiver et le sel en été.
-Pascal fait également un mélange d’épices sur-mesure pour le tajine et le chili con carne.
Mes produis sont destinés à une cuisine familiale traditionnelle.
-La Rosso, une huile d’olive cultivée dans une parcelle très limitée d’un domaine en Sicile. Les arbres qui produisent l’olive ont entre 1000 et 1400 ans ! L’olive a un énorme noyau avec très peu de pulpe. Un fruité vert à l’arôme très net d’herbe coupée.
-La Pommée : un vinaigre de cidre de Benoît Simotel. C’est le principe du vinaigre balsamique appliqué à la pomme. Le producteur le fabrique comme au moyen âge, avec une fermentation non maîtrisée.
-Le boudin noir de Christian Parra et les conserves des Mouettes d’Arvor.
-Les biscuits bios « La Pierre qui tourne » faits par deux jeunes naturopathes dans l’Oise.
-Le Miel de Printemps fait par un apiculteur du Berry, ni chauffé ni transformé. Il est crémeux et doux.
-Les Chocolats Bonnat fabriqués dans l’Isère. Il utilise du cacao provenant de divers pays comme le Venezuela ou l’Indonésie pour faire ses tablettes. « Le goût du chocolat persiste longtemps en bouche. » (75% de cacao pour le chocolat noir et 65% pour le lait).
Pascal et Nathalie travaillent également avec les glaces Berthillon, avec qui ils partagent ce même souci d’exigence.
En quinze ans, Nathalie et Pascal Mièvre on su faire la différence et donner une vraie identité à leur épicerie. Complémentaire, le couple partage sa passion avec chacun de leur client, venu des quatre coins du monde.
Ce qui nous fait avancer, c’est cette relation avec nos clients.
Un enrichissement culturel au cœur de leur commerce et de leur vie, qui fait leur force, mais aussi leur marque de fabrique. Ici, l’humain passe avant tout.
Marion Gordien
Épicerie fine Rive Gauche
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire