Associer le savoir faire de la gastronomie française aux recettes gourmandes New Yorkaise, en voilà un pari osé ! Celle qui s’est lancé le défi s’appelle Mélodie Asseraf et elle à plus qu’un cupcake dans son sac…Rencontre avec une dompteuse de sucreries.
Du haut de ses 28 ans, Mélodie revient de loin, un beau parcours derrière elle. A 4 ans, elle quitte Paris pour s’installer avec sa famille à Miami. Gardant toujours en tête son rêve d’être un jour pâtissière.
Au moment de choisir ses études, venant d’une famille de médecins et d’avocats, elle choisie une voie classique et étudie le management d’entreprise à Boston. Diplôme en poche, la pâtisserie l’a rattrape et elle s’envole pour New York où elle fera un stage au Renaissance Hôtel. Dans ce monde qu’elle approche de plus près, elle se surprend à prendre ses marques très rapidement, elle sent qu’elle a trouvé sa place. Coup du destin, le chef pâtissier de l’hôtel doit s’absenter et c’est elle qui prend le relais, elle apprend la pâtisserie de restauration.
En restauration, on doit aller vite. Quand il y a le coup de feu, il faut y aller, tandis qu’en boutique, on passe du temps sur chaque entremets, on vérifie que les pétales de roses soit bien toutes dans le même sens.
Un peu plus tard, toujours à New York, elle rencontre François Payard avec qui elle travaillera un an.
C’est mon chef préféré. Il m’a pris sous son aile, j’ai énormément appris avec lui. Je travaillais chez lui la journée et en même temps je faisais mon diplôme de pâtisserie la nuit.
Même si elle est née en France et qu’elle y travaille aujourd’hui, elle se considère d’abord comme New Yorkaise. Elle y retourne au moins tous les deux mois, cela lui permet aussi de se tenir au courant de ce qui se fait la bas et de pour pouvoir proposer de nouvelles choses en France.
Je suis revenue en France pour Pierre Hermé. Pour moi, la France est le noyau de la gastronomie, c’était incontournable pour mon apprentissage.
Elle y travaillera 6 mois et découvre la pâtisserie de boutique, qui lui convient mieux, avant de travailler chez Senderens, restaurant étoilé. Après avoir fait ses expériences et tester plusieurs milieux, elle lance les sucreries de Mélodie.
A Paris, quand j’ai lancé les sucrerie de Mélodie j’habitais chez ma grand mère et je livrais mes cookies de mon petit four.
Le concept des sucreries de Mélodie, prendre le meilleur des recettes américaines et l’associer au savoir faire français. La tête pleine d’idées, elle ne cesse de créer encore et toujours de nouveaux produits.
J’adore ce que je fais, je ne compte pas mes heures. C’est un métier de passion où il faut faire ses preuves surtout quand on n’a pas l’habitude de voir ça dans la famille.
La boutique très girly et ludique, entre l’univers du compte de fée et la maison de poupée retient fortement l’attention des passants, déjà hypnotisés par la vitrine. Mais les gourmands virils sont aussi les bienvenues chez Mélodie, qui a aussi une grande clientèle d’homme.
Mélodie n’a peur de rien. Créative, elle réinvente les formes et les saveurs dans son laboratoire aux délices. Elle revisite le scone, d’origine assez sec pour le rendre tendre et gourmand. Le scone au Bounty, qu’elle fait elle même avec de la noix de coco râpé et du chocolat au caramel saura vous surprendre. Pour les évènements, Mélodie peut même vous faire un scone de un kilo, à partager.
Mélodie propose aussi des cupcakes en bâtonnets qu’il suffit de pousser par dessous. Ainsi si vous voulez le finir plus tard, c’est possible ! Pratique, esthétique et gourmand, que demandez de plus !
Symbole américain, Mélodie ne s’est pas privé de revisiter le Pop Corn : parfum caramel à la fraise ou encore caramel beurre salé, ils vous attendent pour vos soirées cinéma.
Pour les cookies, même si les parfums sont à la française, comme le praliné noisette, je reste sur des cookies américains, bien moelleux, très gourmands, de 80gr pièce avec un petit croquant à l’extérieur.
Les Cupcakes, véritables stars de la boutique, se déclinent à tous les parfums. En boutique vous trouverez les classiques comme le cupcake Oréo ou Nutella sachant que toute une large gamme à la demande est aussi possible, près en 48 heures. Mélodie personnalise aussi ses gâteaux pour les occasions.
On fait de la pâtisserie américaine raffinée, on cherche vraiment à s’adapter aux goûts des français. Nos cupcakes sont pochés à la main et ont une finition au dessus. Au lieu de prendre un gâteau sec on va plutôt prendre un quatre quart à la vanille que les français connaisse bien depuis l’enfance.
Mélodies à ses petits secrets, un ingrédient mystère dans les guimauves saveur Paris Brest ou encore un sucre exquis trônant au dessus du scone, on a essayé mais on n’en saura pas plus pour l’instant.
Les sucreries de Mélodies, c’est plus qu’une boutique, c’est un univers. Allez y faire un tour et Paris vous semblera ensuite ressembler au monde fantastique d’Alice aux pays des merveilles.
Les sucreries de Mélodie
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