Chocolaterie Christian Constant

À deux pas du jardin du Luxembourg trône un monument. Deux buis taillés à l’entrée, une façade blanche avec d’appétissantes vitrines et, peint dans une belle calligraphie, le nom de Christian Constant.

Le visionnaire

Le « compositeur de chocolats », comme il se qualifie lui-même, est un maître incontesté. Récompensé du premier Coq de platine en 2011, couronné pour ses travaux par l’Académie Française du Chocolat dont il devient l’un des quarante immortels, il est aussi décoré des Palmes Académiques et Officier de l’Ordre National des Arts et des Lettres pour ses conférences, ses publications et ses recherches en la matière.

Christian Constant

Du lundi au dimanche soir, Christian est là, prêt à se plier en quatre pour ses clients et à entamer avec eux de longues conversations passionnées. Fils et petit-fils d’œnologue, il se pique dès son plus jeune âge de curiosité pour le chocolat. Un met qui se rapproche, de son point de vue, du produit que travaille sa famille.

Comme le vin, il y a différentes variétés botaniques, des cépages et des terroirs différents. À mon époque, personne n’envisageait ça comme cela. On ne trouvait que du chocolat industriel, mélangé avec des exhausteurs de goûts. J’ai été le premier à dire que l’on trouverait un jour de vrais chocolats de plantation, purs et qui se suffisent à eux même.

Aujourd’hui encore, il se bat pour le chocolat 100% cacao. Depuis 2003, la France a autorisé sous le joug d’une directive européenne l’ajout de graisse végétale dans les tablettes.

La chasse aux grands crus

Après avoir étudié à l’Institut de Recherche du Cacao et du Café (aujourd’hui appelé CIRAD), et dirigé la maison Lenôtre pendant cinq ans, il s’installe rue du Bac en 1970 et se met en chasse des meilleurs cacaos. Pérou, Colombie, Équateur, Venezuela, Trinidad, Tobago, Mexique ou encore Madagascar, Gabon… il va partout. Partout sauf en Côte d’Ivoire, paradoxalement premier producteur mondial mais où le cacao est traité industriellement.  A 74 ans, Christian continue de voyager mais estime n’avoir « plus grand-chose à découvrir ». De toutes ses années à barouder, il se souvient d’une de ses trouvailles la plus marquante :

le Porcelana de Maracaibo (Venezuela) aux fèves blanches. Il pousse dans des conditions extrêmes, dans une chaleur à mourir et une humidité inimaginable, au bord d’un lac infesté de moustiques.

En quelque sorte, c’est un peu le Saint Graal du chocolat !

Du noir et rien d’autre

Aidé des meilleures fèves et de pur beurre de cacao, Christian prépare tablettes et confiseries chocolatées. Noires, sans exception.

Je ne fabriquerai du chocolat au lait que sous la torture ! Fanfaronne-t-il.

Les tablettes sont disposées sur le côté de la caisse. On y trouve bien sûr le Porcelana de Maracaibo 68%, mais aussi :

• Du National Arriba 66% d’Équateur ;


•  Du Trinitario 65% de Grenade ;


• Du Carupano 70% du Venezuela


• Ou du Plantation Millot 64% de Madagascar.

Les tablettes de chocolats.

Une douce spécialité

Outre du chocolat noir d’excellente qualité, la spécialité de Christian, ce sont les chocolats floraux travaillés en confiserie. L’inspiration lui est venue lorsqu’il a goûté le fameux Forasteros Nacional en Équateur, aux arômes de jasmin et de jacinthe d’eau.

C’est là que j’ai pensé à la possibilité d’utiliser cette caractéristique florales présentes dans plusieurs variétés en les gonflant.

Depuis lors, le chocolatier use avec subtilité d’huiles essentielles mêlées à ses chocolats.

Lors de notre visite, nous avons dégusté

• le « Frangipanier », doux, fondant, avec une sapidité très discrète de fleur de frangipanier ;


• le « Géranium Rosa », mêlant habilement la légère amertume du chocolat noir à la douceur de la rose.

Ne pas créer, c’est mourir !

Autre délice à ne pas rater : le chocolat chaud. Servi généreusement dans un petit pichet, il n’est que légèrement sucré et doucement amer. Sur le dessus de la tasse se forme une petite peau délicieusement parfumée et fondante.

Pour l’accompagner, moult pâtisseries, mais surtout sa célèbre tarte au chocolat dont tous les gourmands ont sûrement déjà entendu parler. Et que dire du « Soleil Noir », ce gâteau à la surface parfaitement lisse et arrondie renfermant une mousse amère de chocolat discrètement parfumée à la cannelle ? À tomber.

Les pâtisseries

Parce-que comme il le dit lui-même, « ne pas créer, c’est mourir », Christian s’enferme dans son laboratoire à la moindre occasion pour créer de véritables œuvres d’arts. À Pâques, Astérix et Obélix prenaient la forme de gros œufs garnis de fritures. Pour la fête des mères, ce sont de splendides roses de chocolat qui fleuriront sur les présentoirs. Autres créations, des glaces, des fruits confis, mais surtout les dîners et réceptions qu’il organise en tant que traiteur. De l’entrée au dessert en passant par la recherche de la salle, Christian s’occupe de tout. Son talent lui a valu le Coq d’or du meilleur traiteur de France, décerné par le guide de la Gourmandise.

Les œufs de Pâques.

Après 40 ans de carrière, Christian Constant a toujours sous son chapeau de quoi faire fondre les amateurs de chocolats et plus encore. Une passion dévorante qu’il partage si bien avec ses clients, toujours accueillis chaleureusement.

Note : un peu de botanique…

Le Criollo, qui signifie « Créole », est une des trois principales variétés botaniques de cacaotier. Originaire du Venezuela, elle est connue pour son cacao aux superbes arômes, fins, puissants et peu amers. Cultivées en de petites quantités (sa culture ne dépasse pas 5% de la production mondiale), les fèves sont rarement employées seules dans la confection de confiseries de luxe. Sa rareté rendrait le produit fini beaucoup trop cher.

Le Forasteros, lui, est originaire de la haute Amazonie. Il est désormais cultivé au Brésil, en Afrique ou encore aux Antilles et représente 80% de la production mondiale. Ses qualités organoleptiques sont nettement inférieures au groupe des Criollios.

Mais cela à une exception près, précise le chocolatier ; le Nacional, très parfumé, au nez de fleur d’oranger.

La troisième variété de cacaotiers est un mélange des deux groupes précédents appelée Trinitarios. Plus résistante aux maladies, elle allie les qualités des Criollos et des Forasteros, à savoir l’arôme pour l’un et la productivité pour l’autre.

Chocolaterie Christian Constant

Dégustation Fromages & Thés

Nous avons le plaisir de vous inviter à un atelier dégustation Fromages & Thés qui aura lieu :

MERCREDI 21 MAI à 19H30 et jusqu’à 21H30

La dégustation se déroulera autour de 4 thés et 8 fromages.

Nous serons accompagnées de Cyril, gérant de Terre des Thés, qui nous fera découvrir l’art de la dégustation du thé.

Nous avons sélectionné les fromages qui accompagneront les différents thés présentés.

N’hésitez pas à en parler autour de vous et au plaisir de vous voir bientôt.

Cécile et Nina

 

 

Dégustation Fromages & Thés

La maison du chou

Crée par le chef Manuel Martinez, meilleur ouvrier de France, la maison du chou, au cœur de Saint-Germain des Prés, est ce genre d’endroit où on donne à un unique produit la chance de briller par sa singularité.

Le chou est une pâtisserie française traditionnelle qui a fait son apparition au XVIIIe siècle. Pour la petite histoire, c’est le pâtissier Antonin Carême qui eut l’idée de fourrer les choux de crème pâtissière ou de crème chantilly et d’en faire des croquembouches.

La maison du chou abrite donc cette pâtisserie emblématique qui a su voyager dans le temps sans perdre son authenticité.

Devanture

Dans une charmante petite boutique logée sur la place de Fürstenberg, sûrement une des places les plus romantiques de Paris, vous pourrez trouver les petits choux inspirés des recettes de sa grand-mère. L’enseigne de la maison, très simple et épurée permet de placer le produit au centre de l’attention, elle évoque l’authenticité et inspire confiance. Dans la vitrine, on peut voir de grandes coupes en verre remplies de choux, disposées sur un plan de travail en marbre blanc.

Les choux à la crème sont préparés à la commande, sur place et remplis sous vos yeux. Ils sont donc délicieusement frais.

Les garnitures

La version du chou de Manuel Martinez détonne, plus légère, sa crème n’est pas à base de crème pâtissière, mais d’un mélange de sabayon (jaune d’œuf, sucre et fromage blanc) et de crème fouettée ce qui lui donne une texture aérienne, presque mousseuse. La petite touche en plus au dessus du chou, un petit craquelin au spéculos rend la coque délicieusement croquante. Manuel Martinez  sublime le chou en le travaillant avec des produits frais, bios et de première qualité. La crème, le lait, le beurre et les œufs viennent d’une petite ferme du Nord-Pas-de-Calais. Sa recette, à base de lait fermier et de fromage blanc, se distingue par sa fraîcheur et son authenticité. Pour toujours plus de fraîcheur, les choux sont cuits toutes les deux heures, avec environ 6 fournées par jour. Les choux ne contiennent aucun conservateur et peuvent se garder 48h au frais.

Des choux prêt a être garnis.

Trois parfums sont disponibles : caramel beurre salé, pralin (noisette amande) et chocolat. Sur les choux, pas de nappage ou de topping, Manuel Martinez a pris le parti de la sobriété.

Le chou en dégustation

Quelques tables sont disposées au fond de la boutique, car il est toujours agréable de pouvoir déguster ses choux sur place avec un chocolat chaud, un thé ou un café sélectionné par le Chef lui-même.

Le chou façon Manuel Martinez est un chou épuré, simple qui laisse la place au savoir faire et aux saveurs, aucun artifice, juste de la qualité.

La maison du chou

Terres de café

Rue des Blancs Manteaux flotte une douce odeur de café. Au numéro 32, elle se fait plus intense et attirante. Elle émane du pas de la porte de la boutique Terres de Café. Dans l’intérieur sombre et chaleureux, quelques clients sont attablés au bar, portant régulièrement une tasse à leurs lèvres. Derrière le comptoir, Christophe discute avec chacun d’eux. Il parle de voyages, de cafés ou encore de techniques de fabrication à ceux que ça intéresse. Ce passionné, c’est le propriétaire du lieu.

Christophe

De l’œnologie au café

Son grand père torréfiait déjà pour les cafés Négria à Courbevoie et sa mère tenait trois magasins de café. Lui a travaillé pendant quinze ans dans la production audiovisuelle. Lassé des conditions de travail, il décide en 2009 de revenir vers le café et ouvre sa première boutique, 32 rue des Blancs Manteaux, avec une ambition particulière :

J’ai voulu envisager le produit différemment, parler de café comme de vin. Par là j’entends que l’origine, les conditions de production et la préparation, sont très importantes. Tout comme le terroir, les vignerons et les cépages le sont. Il y a cinq ans, personne en France ne concevait le café de cette façon. J’ai senti que c’était le bon moment de me lancer .

 

Christophe de terre de café

Voyages et découvertes

Ethiopie, Colombie, Brésil, Christophe voyage beaucoup. Il rencontre régulièrement ses producteurs ou en visite de nouveaux. Sur place, il contrôle la moindre étape de production, jusqu’à la qualité de l’eau qui sert à laver les grains de café une fois récoltés. La traçabilité est irréprochable. Découvertes de nouveaux crus et dégustations sont aussi au programme pour le torréfacteur qui rapporte régulièrement des nouveautés de ses voyages.

La sélection de café

En ce moment derrière le comptoir, environ vingt-cinq variétés de café. Quatre-vingt pour cent d’entre elles est exclusive à Terres de Café. Parmi celles-ci, trois succès dont trois pures origines :

• L’Éthiopie (provenance) Moka (variété botanique) Yeti (nom de la ferme), un café épicé et sauvage, à la texture veloutée. Il marche aussi bien chez les 200 restaurateurs qui se fournissent chez Christophe que chez ses clients.


• Le Colombie Bourbon Rubis Granja La Esperanza. Velouté et doux au premier abord, il laisse vite place à des saveurs fruitées et épicées.


• Le Grand Cru Jamaique Blue Mountain variété Geisha de la ferme Flamstad, un café assez rond et parfumé à l’acidité contenue, aux notes de fruits rouges et de cacao.

Et un mélange créé par Terre de café :

• Le Mélange Parfait Expresso, un assemblage créé spécialement pour les expresso, beaucoup moins rond en bouche que les précédents, très fruité et révélant un accord parfait entre acidité et amertume. Il est né d’un mélange entre cinq Arabicas (Inde Malabar Moussonné, Indonésie Sumatra,  Brésil Linda Cerrado, Ethiopie Moka Yeti et Ethiopie Moka Yergacheffe) à la torréfaction légèrement poussée.

 » Blend du boss « 

Du caféier à la tasse, toute une science

Chacun de ces cafés provient de plantations d’altitude. Le soleil y est moins harassant que dans les plaines, ce qui permet une maturation plus lente du fruit des caféiers. Ceux-ci gagnent alors en densité, en protéines et en acidité. Les grains sélectionnés par Christophe et ses producteurs sont envoyé dans sa brûlerie à Colombe, en banlieue parisienne. Là, il les torréfie dans un four à pales appelé « torréfacteur ». Le procédé ne prend que quinze à vingt minutes, selon la densité du grain et son utilisation future. Une longue torréfaction casse l’acidité. Elle est plutôt destinée à produire du café pour les machines expressos. A l’inverse, une torréfaction courte est d’avantage destinée aux cafetières à piston.

La machine à expresso

Quand la gourmandise s’invite dans les soucoupes

Café noir, crème ou gourmand, Terres de Café sert de tout, et comme il faut. Les cafés noirs ont une acidité maîtrisée, et un taux de caféine juste bien dosé, tandis que les cafés gourmands sont servis avec de délicates pâtisseries du salon de thé Chez D., rue saint Jacques. Dans une petite panière sont aussi vendus des caramels au beurre salé confectionnés par Arnaud Lohyer, un chef cuisinier du quartier.

Les gourmandises

Du plaisir à emporter

Depuis l’ouverture de Terres de Café rue des Blancs Manteaux en 2009, quatre autres boutiques ont vu le jour. Autant de lieux où sont vendus les trouvailles de Christophe et ses mélanges, mais aussi une large gamme de machines à café (piston, filtre, italienne, expresso ou Hario). Chaque acquéreur se voit offrir un stage de découverte du café. De quoi éveiller des passions. Et pour ceux qui voudraient emporter les arômes de Terres de café à la maison, le torréfacteur a pensé à tout. Depuis peu, il commercialise ses propres capsules compatibles avec les machines Nespresso. Des capsules 100% biodégradables contenant deux enveloppes pour garder le café bien au frais. Le succès est déjà au rendez-vous et celui qui voulait « transmettre la culture du café » annonce fièrement que « 40% des ventes de capsules sont de grands crus ». Le café Grand Mère n’a plus qu’à aller se rhabiller.

Les capsules maison

À noter, cafés, capsules et machines sont peuvent être commandés en ligne.

Quant aux amateurs de théines, Terres de Café propose un bel éventail de thés hauts de gamme de la marque Harney & Sons.

Bon café, belle ambiance et partage, Terres de Café est une adresse à ne pas oublier !

 

Note : autres adresses.

• 14 rue Rambuteau 75003 Paris


• 13 rue d’Aligre 75012 Paris


• 33 rue des Batignolles 75017 Paris


• 67 avenue de la Bourdonnais75007 Paris

Terres de café

La fine mouche

C’est au détour des petites ruelles du centre de ville de Montpellier au pied de l’église Sainte Anne que se situe ce lieu innovant qui sort de l’ordinaire : La Fine Mouche.

Nous avons voulu créer un endroit convivial et chaleureux autour du fromage, nous ont confié les deux créatrices, Marie et Sophie.

Marie est originaire d’Aix-en-Provence, elle est détentrice d’un master de communication et a opérée plusieurs années en stratégie d’organisation au sein d’une entreprise Parisienne. Quant à Sophie, d’origine Lyonnaise, elle a dans un premier temps évolué dans le milieu de la communication marketing avant de se reconvertir dans les ressources humaines.

C’est à ce moment là que les chemins de Marie et Sophie se sont croisés. Il y a quelques maintenant années, sur Paris.

Et c’est alors que l’envie commune de changer de direction est apparue comme une évidence.

Leur idée ? Créer un bar à fromage.

Sophie et Marie

 

Elles ont dans un premier temps laissé mûrir l’idée, visité plusieurs commerces et pu se faire leur propre vison de ce qu’elle voulait proposer. Une fois fois tous ces éléments réunis, il était temps de passer à l’action.

Marie s’est alors rapprochée de la fédération des fromagers pour apprendre les règles liées au métier. Elle a ensuite assisté plusieurs fromagers sur Paris et Lyon pour acquérir de l’expérience. Mais Marie décide d’aller encore plus loin et d’apprivoiser par elle-même ce produit si vivant qu’est le fromage ; elle parcourt alors plusieurs régions françaises pour rencontrer des producteurs, visiter des fruitières et se rapprocher d’affineur pour sélectionner ces matières premières. C’est clairement les valeurs soulignées par Marie et Sophie, proposer des produits de qualité et authentiques, mais aussi mettre en avant les producteurs et artisans.

La Terrasse

La Fine Mouche a vu le jour au mois d’avril 2014 dans la charmante ville de Montpellier.

L’intérieur propose un style sobre et élégance. Les pierres et les poutres sont apparentes et le carrelage d’époque donne chaleur et cachet à la boutique. La proximité et la visibilité accordées aux fromages, apporte un réel intérêt au concept : de l’étal à l’assiette !

L’intérieur de la fromagerie.

Vous l’avez compris, à La fine mouche, il est possible de déguster du fromage à toute heure de la journée ; repas, apéritif, petite faim, chacun trouvera son bien-être.

Une fois les portes de l’établissement franchies, il vous suffit de vous laisser choyer par vos hôtes, qui répondront parfaitement à vos attentes.

Un plateau

Les propositions sont simples et sans prétention : des plateaux de fromages et de charcuteries à déguster sur place. La maison propose une carte de plateaux thématiques qui varient chaque semaine, mais il est également possible de faire sa propre sélection en se laissant guider par ses envies.

Une cinquantaine de fromages sont disponibles, en majorités au lait cru, fermiers et protégés par une AOP. La sélection varie évidemment en fonction de la saisonnalité.

Le choix ne se limite pas à la France, un aperçu des délicieux trésors à déguster :

• Du côté de l’Autriche, une Tomme affinée aux fleurs sauvages,


• l’Italie est représentée par une Mozzarella di bufala au lait cru,  du Parmesan de dégustation bien sûr et de la  Burrata ;


• la Hollande est son Gouda vieux,


• et même la culture anglaise se mêle à la fête par l’intermédiaire de son Stichelton.

Tomme d’Autriche affinée aux herbes sauvages.

Les grandes appellations françaises y ont aussi trouvé leur place : Comté, Morbier, Beaufort d’été, Brie de Maux et bien d’autre à découvrir.

Mais Marie et Sophie mettent un point d’honneur à valoriser les produits locaux, comment ne pas passer à côté d’un fromage frais des garrigues, d’un Pélardon ou d’une Tomette de brebis du Salagou.

Tomette de brebis du Salagou : issue d’une fabrication artisanale, elle se caractérise par un goût prononcé de lait de brebis, une pâte dense et fondante.

Pour accorder avec justesse les fromages, des confitures artisanales locales, élaborées dans des bassines de cuivre avec des fruits frais et de saison sont disposées sur les plateaux.

La confiture.

La Charcuterie quant à elle est artisanale et fabriquée de manière ancestrale.

Les vins sélectionnés en fonction des fromages sont eux aussi majoritairement locaux et une bière, la from’baf élaboré localement saura accompagner les fromages les plus forts tout en apportant des touches aromatiques très complémentaires à la dégustation.

Il ne vous reste plus qu’à choisir votre place, sur la magnifique terrasse ombragée, à l’intérieur ou même à emporter puisque il est possible de choisir le fromage au détail et de se concocter un plateau pour une soirée  fromagère.

Pour les curieux, des ateliers de dégustations sont proposés régulièrement.

L’âme de cet établissement est dû grandement à l’accueil agréable et chaleureux de ces deux reines qui ont créé un lieu harmonieux :  pari réussi !

La fine mouche

Fromagerie Griffon

Depuis 15 ans, Claire Griffon travaille dans l’univers du fromage. Elle a d’abord travaillé au sein de la fromagerie Barthélémy et avec Martine Dubois puis plus tard, la jeune fromagère venant de province s’est installée à son compte dans le 7e arrondissement de Paris. Elle propose des fromages d’une qualité exceptionnelle, ainsi que des produits originaux préparés par ses soins.

Devanture de la fromagerie

Le fromage, comme elle nous l’a dit elle-même, c’était une rencontre.

C’est des moments de vie où on s’oriente vers un métier et où on a la chance d’être formé par des gens qui nous donnent encore plus le goût de ce métier. Après, c’est des heures et des heures de travail pour pouvoir sortir de terre sa propre fromagerie. 

Chez Claire, on peut trouver des fromages à pâte molle à croûte fleurie, des pâtes molles à croûtes lavées, des chèvres, des comtés, des fromages français, des fromages étrangers et, la signature de Claire, ses préparations maisons.

Les fromages

 

En amont il y a tout un travail auprès des producteurs pour sélectionner les producteurs qui nous correspondent bien et avec lesquelles on se met d’accord sur un pré-affinage. Et après quand les fromages arrivent ici, on finalise l’affinage.

Certains fromages attirent l’attention comme le Irish Porter, un fromage au lait de vache affiné à la bière.

Le Irish Porter.

Juste en dessous de la jolie boutique, une surface beaucoup plus importante où se trouvent les caves d’affinage. Une vraie caverne où Claire n’en finit pas de veiller sur ses petits trésors.

Ce qu’on retravaille le plus, et cela est transversal pour tous les fromagers affineurs, c’est le chèvre, qu’on va pouvoir soit faire crémer soit faire sécher. Toutes les pâtes dures, comme le Comté ou le Beaufort, on les remet en condition naturelle, mais on ne les amène pas à maturation. Pour les Reblochons, les chèvres ou les Camemberts, on va pousser l’affinage.

Côté spécialités maison, claire aime se différencier. Quand nous nous sommes rendu dans la boutique, nous avons pu découvrir, les yeux pleins d’étoiles, des œufs de Pacques tout à fait singuliers : à base de mimolette extra-vielle et de pistache. Bien pensé ! Pour les réaliser, elle travaille le fromage comme si c’était du chocolat et colle les deux petites coques avec une ganache de mimolette.

On veut aller plus loin sur le produit, le transformer, et proposer des choses qu’on ne peut pas forcément trouver ailleurs. 

Les créations, :des œufs à base de mimolette extra-vielle et de pistache.

Des fromages à la truffe sont proposés, mais uniquement pendant la saison de la truffe.

Il n’y a pas de doute, chez Mme Griffon, le fromage est une gourmandise qui se déguste !

Fromagerie Griffon

Fromagerie Marie-Anne Cantin

Héritière d’une longue tradition fromagère, la fromagerie fut ouverte en 1950 par Christian Cantin puis repris par sa fille, Marie-Anne il y a 30 ans. Depuis, la boutique perpétue la haute qualité fromagère avec des fromages au lait cru rares et précieux parmi les meilleurs de la capitale. Anne-Marie travaille aujourd’hui avec son mari, Antoine Dias et leur fille Audrey.

Devanture de la fromagerie.

Spécialisé dans les fromages traditionnels, la petite famille travaille à vous proposer le meilleur du meilleur : Roquefort de la réserve de chez Carles,  Beaufort fruité d’alpage, Reblochon crémeux à cœur, Comté millésimé de trois ans d’âge, Saint-Marcellin coulant ou encore saint-nectaire au goût de terre sont au rendez-vous. La fromagerie veille à ne proposer que des fromages authentiques.

Le présentoir à fromages.

Le couple connaît tous les secrets de leurs fromages, ils vous feront part de leurs conseils aiguisés pour que vous ne repartiez pas seulement avec un fromage, mais avec une vraie connaissance de ses origines. Marie-Anne Cantin propose aussi des fromages étrangers comme le Parmigiano Reggiano, le Manchego de la Mancha ou encore le Stilton affiné au vieux porto.

Le Stilton affiné au vieux porto

La fromagerie travaille un savoir faire authentique et s’implique dans le respect du métier. Marie-Anne a même créé en 1988 l’ « Association pour le Respect des Traditions fromagères françaises » ayant pour but de développer la production des fromages au lait cru ainsi que la protection des races animales et de leur alimentation.

Dans leurs 5 caves d’affinage, Marie-Anne et son époux disposent précieusement les fromages à leur arrivée en boutique. Ils les remettent en conditions naturelles ou ils les emmènent à maturation. Avec passion, Antoine vous conseille et vous fait découvrir les subtilités de l’affinage, qui va donner son caractère et sa personnalité au fromage en lui permettant de développer son goût, d’acquérir ses saveurs et son parfum, mais également sa texture.

Assortiments de fromages.

Ils vous diront avec passion que :

Tout commence avec l’herbe ou le foin que la vache, la chèvre et la brebis auront brouté.

Ils s’appliquent à dénicher les petits artisans qui mettent eux aussi de la passion dans leur production.

Près de 200 fromages sont affinés dans leurs propres caves, de 15 jours pour des chèvres jusqu’à 24 mois pour le Beaufort et le Comté. La fromagerie travaille au rythme des saisons, on y voit le rare bleu de Termignon, le truffé de la Marne, le reblochon crémeux et le coulommiers comme nul autre.

Pas d’hésitation cette adresse vaut le détour. Après avoir fait l’expérience de cette boutique, vous aurez envie de découvrir et goûter tous les fromages qui s’y trouvent. Enfin si vous arrivez à sortir de la boutique !

Fromagerie Marie-Anne Cantin